Le cadre végétal, un écosystème vertical et l’histoire de VIVUS

Ce cadre végétal est le fruit d’un travail de deux années de prototypage. Il combine notre savoir-faire d’experts écologues avec la technique du travail des matériaux dans le but de fournir une réalisation unique.

Quels sont ces avantages ?

Ce mur végétal présentent les mêmes avantages qu’un mur végétal classique. Une ambiance fraiche en ville, un aspect esthétique dynamique et vivant et pour les bâtiments la capacité à les isoler du bruit et des flux thermiques. C’est une des solutions fondées nature pour développer les villes de demain.

Mais encore. Contrairement aux systèmes de murs végétalisés classiques, il permet:

  • d’économiser les ressources naturelles comme l’eau et les matériaux
  • de recycler les déchets de déconstruction des villes
  • de limiter les déchets produits
  • de connecter un bâtiment aux êtres vivants qui l’entourent avec ses plantes indigènes
  • d’avoir une majorité de pièces qui peuvent être réemployées
  • de vous faire (re)connaitre la nature proche de chez vous!
  • de travailler avec des entreprises belges

Comment les plantes ont été choisies ?

C’est la nature qui nous inspire. Certains milieux retrouvés autour de nos villes bénéficient de conditions proches de celles de la ville. Les plantes de ces milieux sont donc choisies. Elles sont indigènes et prédisposées à vivre plusieurs années dans des conditions particulières. Tout dépend de l’emplacement du mur et des préférences du client!

Pour ce mur, nous avons opté pour une quinzaine d’espèces dont la pulmonaire, le géranium sanguin, une véronique, une saxifrage, la pervenche et même l’aspérule. Nous avons choisi de combiner des plantes de milieux plus boisés avec des milieux plus ensoleillés compte tenu d’une exposition hybride. Aussi ce mélange permet de faire varier les couleurs durant l’année et d’avoir une partie de la végétation persistante. Ce choix permet évidemment d’être connecter à l’environnement et d’attirer les insectes pollinisateur ou juste visiteurs.

Pour plus d’infos, contactez nous!

D’où vient ce mur végétal ?

En 2014, Grégory Mahy crée une équipe dédiée à l’expertise biodiversité urbaine au sein de l’Unité Biodiversité et Paysage. Cette équipe Biolandscape toujours active aujourd’hui, débute son activité avec quelques expertises sur des projets d’intégration de biodiversité en ville. En parallèle, les recherches continues avec des questions émanant directement des besoins des acteurs. Comment revégétaliser les villes de la manière la plus pertinente possible en développant des solutions fondées nature? Dès 2016, Sylvain Boisson rejoint l’équipe et encadre avec Grégory Mahy des travaux de recherches sur l’utilisation de plantes indigènes dans ces solutions notamment les toitures végétales et les murs végétaux. Fort de leur savoir faire, ils décident de pousser leur logique au maximum en intégrant dans ces solutions des déchets urbains, et c’est bien là tout l’enjeu des villes de demain.

En 2019, Sylvain Boisson et Grégory Mahy soumettent avec succès le projet First Spin-Off MURVERT. L’objectif est de développer à partir de leur savoir-faire un nouveau système de mur végétal inspiré de la nature et respectant mieux l’environnant.

Pendant deux années se mêlent du prototypage et des recherches pour obtenir le produit qui peut accueillir un choix de végétaux indigènes. Il a fallu faire des choix, rejeter certains aspects difficiles techniquement mais qui nous plaisaient. C’est le bureau Deepwater qui nous ont aidé à créer les pièces et à concevoir ce système. Les études ont été multiples et ont permis de dimensionner idéalement tous le système et ses interaction avec l’environnement. Le suivi du mur du centre culturel de Gembloux ou l’Atrium est une des recherches qui a permis d’optimiser notre système.

Le premier résultat qui relève autant le défi technique, de propriété de matériaux et de la biodiversité est là.